La vie sans liberté est comme un corps sans âme.

principe spirituel de l’homme, qui existe en soi et s’oppose au corps
La vie sans liberté est comme un corps sans âme.
La confiance est un besoin de l’amitié et de l’amour, mais les grandes âmes ont peu de goût pour les confidences.
Nous jouissons dans l’amitié de ce que l’amour a de plus doux, du plaisir de la confiance, du charme d’exposer son âme à son ami, de lire dans son cœur, de le voir à découvert, de montrer ses propres faiblesses, car dans la véritable amitié, il faut penser tout haut devant son ami.
Trahir la confiance de l’amitié, violer le plus saint de tous les pactes, publier les secrets versés dans notre sein, déshonorer à plaisir l’ami qu’on a trompé et qui, nous quittant, nous respecte encore, ce ne sont point-là des fautes, ce sont des bassesses d’âme et des noirceurs.
Souvent, par un excès de confiance, on ouvre son cœur à des indifférents, on répand son âme devant eux. C’est une faiblesse à laquelle on est entraîné par l’inexpérience et par le chagrin. La peine cherche à se soulager, et le défaut d’expérience nous dérobe le danger de notre franchise.
Il est délicieux de lire dans une âme comme dans un livre, et d’y voir clair comme dans l’eau d’une source. Il est encore plus doux de se sentir désiré et de pouvoir faire rayonner de joie un cœur et un visage, rien que par une parole ou un regard. Mais ce que je préfère à tout, c’est l’entente muette et tranquille de deux volontés qui ont une entière confiance l’une dans l’autre et se sentent à l’abri.
La confiance dans un ami soutient ; la confiance en Dieu rend l’âme invulnérable.
Compagne inséparable d’une belle âme, la bonne foi est toujours disposée à prêter aux autres la pureté de ses sentiments, de là sa confiance et sa sécurité.
La confiance à l’âme est semblable en un point : une fois envolée, elle ne revient point.
Le courage de l’altérité est l’âme du dialogue.